Collaboration spéciale de Mario Brisebois

APRÈS 150 TOURNOIS DANS LE MONDE, MONTRÉAL RESTE LE TOURNOI FAVORI DE JOHN BEDDINGTON, LE DÉFI DE BIANCA, DES CHAMPIONS FRANCOPHILES ET PLUS

Les retrouvailles la semaine dernière de l’Omnium Banque Nationale présenté par Rogers nous ont fait réaliser une fois de plus combien et comment  le tennis international occupe une place particulière. Ajoutons donc le nom de John Beddington, le premier directeur des grands rendez-vous à Montréal en 1980, à notre liste.

Un entretien avec John, longtemps le plus proche conseiller d’aussi grandes pointures que Bjorn Borg, Chris Evert, Yvonne Goolagong, John Newcombe, pour ne nommer que celles-là, à titre de vice-président des sports de raquettes chez le géant IMG avant de s’amener au Canada, représente toujours un intéressant retour dans le temps et dont l’histoire remonte au début en 1980.

«Lorsque que Tennis Canada a pris contact au départ avec M. Paul Paré, alors président d’Imasco, pour la commandite de ses championnats canadiens alors installés à Toronto, celui-ci a mis deux conditions principales. La première était l’ajout d’un événement d’aussi grande envergure à Montréal. La deuxième consistait à engager un professionnel de l’organisation et de préférence de chez IMG, proche d’Imasco. Notre président Mark McCormack m’a offert à ce moment le poste alors que j’étais directeur des Grands Prix en Europe en incluant le Masters de fin d’année devenu les finales ATP», mentionne-t-il.

Au sujet du choix du stade Jarry, absolument délabré, comme site alors que les Expos avaient quitté pour le Stade olympique après les Jeux de 1976, le Britannique s’est fait une idée pendant des orages.

«Nous nous étions alors réfugiés sous le toit, lequel coulait en passant. C’était en attendant que le ciel se calme que j’ai visualisé l’emplacement de ce qui allait devenir le court central», raconte-t-il.

Les anecdotes du genre ne manquent jamais et promis qu’on y reviendra pour une suite.

Après avoir laissé la barre à Richard Legendre qui lui l’a cédée à Eugène Lapierre en place pour une vingtième présentation cette année, John Beddington a toujours gardé et continue de privilégier une affection d’exception envers Montréal.

«J’ai été impliqué dans la direction et la gestion de quelque 150 tournois dans le monde et celui de Montréal reste et demeurera mon favori pour une variété de raisons, dont la beauté de la vile et les amitiés que je me m’y ait faites et qui durent. En 1980, personne n’aurait deviné que l’événement allait devenir le rendez-vous d’une semaine attirant le plus de spectateurs dans l’ensemble du tennis», affirme-t-il avec fierté.

À l’an prochain, Mister Beddington!

QUESTION?

Qu’est-ce que nos deux titulaires canadiens de 2021, soit l’Italienne Camila Giorgi (stade IGA) et le Russe Daniil Medvedev (Toronto) possèdent en commun? La réponse suit plus bas.

LE DÉFI DE BIANCA 

Pertinent à analyste à TVA, Réjean Genois a dit tout haut ce que plusieurs pensent tout bas en indiquant que Bianca Andreescu a du travail à faire au plan de la condition physique lorsqu’on compare à l’endurance des autres joueuses.

Voici le verbatim de Réjean, toujours président de Tennis Québec: «Lorsqu’elle joue, on dirait que Bianca marche les 14 stations du Chemin de Croix sur la Via Dolorosa… C’est pénible de la regarder jouer … »

Même le chien Coco sera d’accord…

EUGENIE AUSSI A VÉCU DES DIFFICULTÉS

Aussi au sujet de la télé, Eugenie Bouchard mérite une bonne note à ses débuts à la télé avec Tennis Channel et Sportsnet.

«Moi aussi j’ai eu mes difficultés avec ma santé mentale, mais dans le temps, ce n’était pas permis de parler de ses choses-là», a-t-elle révélé.

Oubliez une deuxième carrière au p’tit écran pour l’instant.

«Juste voir les matches me redonne encore plus le goût et l’envie de revenir au plus vite», a-t-elle aussi déclaré.

LA RÉPONSE EST…

Camila et Daniil sont les deux de véritables francophiles.

«J’adore Paris et ses musées. J’ai étudié en France. J’y ai fait et obtenu ma graduation en français par correspondance », a déclaré Camila à la WTA.

«J’y retourne deux fois par année y revoir les amis et lorsque nous sortons, ça se passe toujours aussi en français», ajoute-t-elle.

Quant à Medvedev, rappelons qu’il a poli son jeu en France.

CITATION

«Mon comportement a été non-professionnel. J’ai perdu la tête!», reconnaît sur les réseaux sociaux Aryna Sabalenka, la favorite numéro un qui a lancé sa raquette et a à peine touché du bout de la main de la gagnante Karolina Pliskova pour les félicitations tellement elle était en colère de sa défaite en demie.