Collaboration spéciale de Mario Brisebois

LE TENNIS DU FUTUR DÈS MAINTENANT, LE DÉCONFINEMENT DES CLUBS INTÉRIEURS ET ANDY MURRAY… CADDIE 

Pour la première fois depuis Paris-Bercy en 2004, ni Roger Federer, Rafael Nadal ou Novak Djokovic ne sont sur les rangs d’un Masters à Miami actuellement.

C’est long 17 ans, mais malgré l’absence des plus illustres ne voulant pas venir en Amérique pour un tournoi, ce qui s’explique avec toutes les précautions en temps de pandémie, le tennis reste d’intérêt.

Serena Williams n’y est pas non plus.

En dépit des absences notoires, Miami n’est pas dépourvu d’intérêt.

Bianca, Milos et Shapo sont toujours sur les rangs quoi qu’on aurait tous fortement apprécié garder Félix et Leylah Annie plus longtemps.

Un autre bénéfice de suivre le tennis présentement est qu’il permet de se projeter dans le temps.

«Rogeur», Serena, Djoko et Rafa ne sont pas faits en acier inoxydable après tout et le moment qui s’offre de voir à quoi ressembleront les tournois dans d’avenir est donc maintenant.

Ce ne sont pas tant les coups de Daniil Medvedev, Andrey Rublev, Stefanos Tsitsipas,   Alexandre Zverev et Shapo ou ceux du club des «A» formé de Bianca, Aryana (Sabalenka), Sofia (Kenin) et Belinda (Bencic) qui causent la curiosité car on connaît leur mitraille.

Le plus déterminant pour leur longue carrière est d’observer comment tout va se passer dans la tête. On appelle ça la… pression. Sans les plus grands noms, comment réagiront-elles et t-ils maintenant que toute l’attention est dans leur direction avec l’obligation de gagner?

À suivre…

APERÇU DU GRAND RETOUR DANS LES CLUBS

Comment vont les premiers jours de déconfinement des tennis intérieurs entrepris depuis vendredi dernier?

«C’était bon en fin de semaine, mais plus tranquille depuis. Ça va pour le jour avec les activités féminines et les programmes sport-études, mais le soir, nous devons composer partout avec le couvre-feu. En fermant à 21 heures, nous perdons un bon deux heures d’opération», mentionne Paul Patenaude, une référence dans le domaine étant directeur général du Tennis 13 en plus d’être impliqué dans les regroupement des clubs intérieurs en province au nombre de 24.

Ce qui n’aide pas est qu’avec le printemps hâtif, des villes, notamment Laval, ont commencé à installer les filets sur les terrains des parcs municipaux.

Les remboursements de passes de saison représentent un autre enjeu.

«On regarde ça aller en espérant qu’on ne nous referme pas», de déclarer Paul Patenaude.

PAS DE TROPHÉE DE GENTILHOMME POUR POSPISIL, MAIS DU SUPPORT 

Une certitude aussitôt qu’en ce début avril en prévision des prix de fin d’année est que Vasek Pospisil à zéro chance de remporter le prix du gentilhomme à l’ATP. Dans une colère rouge la semaine dernière, une balle, la raquette, l’arbitre et même le président Andrea Gaudenzi y ont passé.

Pospisil s’est excusé, mais il ne devait pas avoir juste tort en gardant ses appuis pour la création d’un syndicat de joueurs pensé par Novak Djokovic dont il est le bras droit.

«Je suis du côté de la nouvelle association. Nous sommes sous-représentés. Ils nous disent juste d’aller jouer. Ils devraient nous parler si nous sommes des vrais partenaires», de déclarer à ActuTennis Shapo, à la rescousse de Pospisil, son coéquipier de Coupe Davis.

Bien que loin de Miami, Djoko ne manque rien». «Je compatis», ont été ses mots suite au traitement à son plus proche collaborateur.

ANDY MURRAY: D’EX-NUMÉRO UN MONDIAL AU TENNIS À CADDIE AU GOLF

Vous souhaiteriez vous tourner davantage vers le golf à la retraite? L’ex-numéro un mondial du tennis Andy Murray aussi.

C’est ce que le double titulaire de Wimbledon (2013 et 2016) et de la Coupe Rogers à Montréal, et maintenant l’Omnium Banque Nationale (2009 et 2015), a fait savoir dans un récent entretien au magazine Gentleman’s Journal.

Après les terrains de tennis, le vétéran de 33 ans aimerait passer à ceux de golf et de soccer lorsqu’il s’arrêtera, ce que les blessures le forceront de faire avant Roger Federer, toujours actif à 40 ans.

Murray ne trahit surtout pas ses origines écossaises.

Il considérait même devenir cadet pour un joueur professionnel des grands circuits.