Collaboration spéciale de Mario Brisebois

1959, L’ANNÉE DE TROIS QUÉBÉCOIS AU 2e TOUR DES US NATIONALS ET DU TENNIS À GRANBY

En cette quatorzaine du US Open en cours à New York, permettez un retour dans le temps.

Aussi intéressant puisse être le résultat de quatre Canadiens au deuxième tour du tableau principal avec Félix Auger-Aliassime, Vasek Pospisil, Milos Raonic et Denis Shapovalov qualifiés, il ne s’agit pas d’un record au pays.

La marque remonte en 1959. Ils avaient été alors cinq Canadiens, tous au Panthéon des légendes, à atteindre la deuxième étape, dont trois et demi du Québec indiquent les recherches.

C’était sur le gazon de Forest Hills à l’époque et non le ciment actuel de Flushing Meadows. Le nom était les US Nationals.

Dans l’ordre alphabétique, les noms étaient Robert «Bob» Bédard, de Sherbrooke, François Godbout, de Waterloo, et Val Harrit, de Montréal.

John Bassett représente la moitié et on explique. Bien que de Toronto, le papa de Carling a fait ses études universitaires à Bishop’s. En passant, la  bibliothèque de l’institution de Lennoxville porte son nom.

Don Fontana, un Torontois, qui a disputé plein de tournois et fait des Coupes Davis au Québec, était le cinquième.

Pour aller au fond de l’histoire 61 ans plus tard, Bob Bédard avait baissé pavillon 6-8,5-7 et 2-6 devant le septième favori Pablo Luis Ayala et les crampes. Le Chilien double finaliste à Roland-Garros s’était s’est rendu aux quarts de finale avant de céder devant l’éventuel champion australien Neale Fraser.

QUESTION PIÈGE  

Le match Vasek-Milos à la deuxième étape sera le huitième entre les deux et Vasek est en avance 4-3.

Où Vasek avait-il gagné la première finale entre les deux chez les pros?

A: Futures de Sherbrooke.

B: Challenger de Granby

C: Internationaux de Repentigny

COUP D’ÉCLAT DE RÉJEAN

Saviez-vous que l’honneur d’avoir causé la première surprise de l’histoire de Flushing, aussi nommé le Corona Park dans Queens, appartient à Réjean Genois.

Le président de Tennis Québec avait renversé le numéro dix Sandy Mayer 7-6 et 6-2 lors de l’année inaugurale en 1978.

MARTIN TOUJOURS LÀ

Pour la suite, le plus long parcours canadien sur le ciment new yorkais appartient à Martin Laurendeau avec sa quatrième ronde en 1986.

Milos Raonic et Shapo ont égalé la marque depuis, mais ne l’ont jamais surpassée.

LA RÉPONSE EST…

C’était à l’hiver 2009 au tournoi Futures de Sherbrooke. Le pro local François Lefebvre se souvient encore du marathon de 6-4, 1-6- et 7-6 (8) à la faveur de Vasek.

MÊME SANS CHALLENGER, LE TENNIS CONTINUE À GRANBY 

Le tennis en cette dernière fin de semaine de congé de l’été n’est pas l’exclusivité de l’Omnium américain et RDS.

Si la pandémie a eu le dessus sur le 25e anniversaire du Challenger Banque Nationale, en juillet à Granby, le tennis résiste.

Les meilleurs (res) du Défi du Nord, une série de tournois de remplacement au stade IGA, à Repentigny et à Laval pour garder les talents motivés ce qui se fait en les maintenant sur les courts.

Grâce à des juniors, dont Mélodie Collard, 25e au monde, et des universitaires de la NCAA ne pouvant entrer aux Etats-Unis, le calibre est de bon niveau.

Chapeau à Richard Quirion, directeur des tournois à Tennis Canada, qui réussit le double enjeu vraiment compliqué de jumeler compétition et précautions sanitaires.

Il faut mentionner que l’accès aux nouveaux gradins est limité aux invités.

Toujours est-il que Le Défi du Nord se conclura de vendredi à dimanche avec un mini-masters ou Grand Prix offrant des bourses (2000$ au gagnant et à la gagnante) qu’ont accepté de tenir Alain Faucher, président du Challenge, et ses dévoués bénévoles.

«Un des objectifs du Challenger à Granby a toujours été la promotion du développement ce que nous continuons de faire», déclare Alain Faucher.