Tuesday, August 6, 2019 – Ashleigh Barty plays Sofia Kenin in Round 2 of Rogers Cup presented by National Bank at the Aviva Centre in Toronto, Ontario. (Peter Power/Tennis Canada)

Collaboration spéciale de Mario Brisebois

DES RETRAITES PRÉCOCES ET… DE LA RELÈVE EXCITANTE

Connaissez-vous beaucoup d’organisations sportives qui perdent les deux préférés du public et continuent de fonctionner très bien ?

Bienvenue alors au tennis.

En mars, il y a eu certainement des emplois moins stressants que celui de directeur de tournoi.

La numéro un Ashleigh Barty a causé un émoi en confirmant qu’elle partait pour toujours, direction retraite à 25 ans, ce qui est bien jeune.

Momentanément numéro un à l’ATP récemment, Daniil Medvedev a annoncé peu après qu’il quittait quelques mois afin de se remettre d’une opération pour une hernie.

On n’oublie pas Rafael Nadal sur le carreau pour encore quatre à six semaines en raison de douleurs aux côtes, ce qui retarde sa préparation sur la terre battue.

Le tennis possède une solide relève, mais aussi une très bonne étoile.

Au moment où un changement de garde s’impose, voilà que la Polonaise de 20 ans et nouvelle numéro un Iga Swiatek vient de gagner les tournois de Miami après ceux d’Indian Wells et du Qatar pour une signer séquence victorieuse de 17 matchs et 20 manches.

Retenez aussi le nom de Carlos Alcaraz. Plus jeune titulaire du tournoi de Miami à 18 ans et détenteur d’une fiche de 18 gains et 2 défaites cette année, l’Espagnol file tout droit vers le sommet de la hiérarchie mondiale.

À l’occasion de l’Omnium Banque Nationale, Montréal va l’adorer autant pour son talent d’exception que pour sa personnalité démonstrative.

L’autre bonne nouvelle est que les deux sont là pour longtemps…

LES AUTRES RETRAITES HÂTIVES 

Bien que la décision de Barty d’accrocher sa raquette soit surprenante, il ne s’agit surtout pas de jamais-vu chez les grands noms. La liste est intéressante.

Tout comme Barty, Justine Henin avait 25 ans et était alors numéro un lorsqu’elle est partie. Kim Clijsters en avait 23 et Martina Hingis, 22.

Le record appartient à Jennifer Capriati qui a fait une pause (qui n’a pas duré) à 18 ans pour retourner aux études.

Toutes nos retraitées sont revenues au jeu. Ashleigh Barty sera-t-elle l’exception ?

Il est important de préciser que ces arrêts précipités ne sont pas des exclusivités féminines. Bjorn Borg a remisé son sac de raquettes à 26 ans, prétextant la fatigue mentale. Il est revenu lui aussi, mais n’a jamais retrouvé son niveau de jeu.

ON A EN ASSEZ DES CRISES !

Les arbitres ont reçu un courriel clair d’Andrea Gaudenzi, le président de l’ATP.

Avec la montée des colères non contrôlées chez les joueurs, il veut que les officiels deviennent plus stricts dans l’application du code de conduite.

On a tous en tête les images d’Alexander Zverev qui a « bûché » littéralement avec sa raquette sur la chaise de l’officiel… qui avait une jambe vraiment proche.

Il a reçu une amende de 40 000 dollars, une disqualification et une probation pour un an.

Nick Kyrgios (qui d’autre !) a donné son spectacle de démolition de matériel. Jenson Brooksby aussi. Pas fort comme comportement avec de jeunes chasseurs de balles tout autour.

Gaudenzi veut aussi une révision du code. Les attaques verbales comme celles de Daniil Medvedev et de Denis Shapovalov seront sanctionnées plus sévèrement.

Tant mieux, si ça peut éviter un accident grave.

« Nous avons tous un rôle à jouer pour préserver la réputation et l’intégrité de notre sport », dit-il.

On attend les résultats.

PLACE À LA COUPE BILLIE JEAN KING !

C’est vendredi et samedi (15 et 16 avril) à Vancouver que le Canada sera l’hôte de la Lettonie.

Leylah Annie Fernandez, maintenant 19e mondiales, est la cheffe de file de l’équipe complétée par Rebecca Marino, qui joue devant son monde, Carol Zhao, Françoise Abanda et Gabriela Dabrowski, 9e en double.

Ex-championne de Roland-Garros et maintenant 28e, Jelena Ostapenko est annoncée par la Lettonie.

ALLIÉES ET RIVALES

Immenses alliées dans la guerre contre la Russie, l’Ukraine et les États-Unis vivront une situation très étrange alors qu’elles seront rivales.

« Nous serons compétitives sur le terrain, mais notre priorité le reste du temps sera de tout faire pour aider l’équipe ukrainienne qui vit une situation effroyable », a dit la capitaine Kathy Rinaldi.

La rencontre entre l’Ukraine et les États-Unis aura lieu à Asheville, en Caroline du Nord.

Crédit photo: Tennis Canada