Tennis court. Blue colors. 3d illustration.

Collaboration spéciale de Mario Brisebois

MILOS REJOINT EUGENIE À LA WTT, JOHN BEDDINGTON SALUT SON MONDE ET PLUS

Dans les événements à surveiller cette semaine d’autant plus que l’ATP et la WTA restent en pause, il y a le début de la World Team Tennis dès samedi pour se poursuivre jusqu’au 2 août.

Si la fondatrice Billie Jean King est moins impliquée dans la gestion quotidienne, ce qui se comprend à 76 ans, la Ligue reprend ses activités pour une 45e année.

Il existe un intérêt particulier cette année parce qu’en plus du retour d’Eugenie Bouchard, Milos Raonic a décidé de joindre les rangs une première fois.

Eugenie a été repêchée par le Smash de Chicago, la nouvelle équipe d’expansion qui porte le nombre à neuf au circuit.

Championne 2017, Sloane Stephens et Bethanie Mattek-Sands, as en double, sont ses coéquipières comme quoi la formation s’annonce compétitive.

Auparavant des Breakers d’Orange County, dans le secteur d’Anaheim, en Californie, Eugenie est remplacée par Milos.

Titulaire du seul Grand Chelem disputé cette année à Melbourne en janvier, Sofia Kenin est aussi des noms connus avec Venus Williams, Sam Querrey, les jumeaux Bryan (Bob et Mike), Taylor Fritz, Kim Clijsters et Mardy Fish.

Frances Tiafoe y était aussi, mais il vient cependant d’être détecté ces jours-ci positif à la Covid-19.

Afin d’exercer une surveillance sanitaire, la WTT dispute tous ses matches à un seul endroit, soit à The Greenbrier, en Virginie de l’Ouest.

Fondé en 1778, l’endroit historique compte 710 chambres.

Cette année, les bourses passent à cinq millions de dollars pour une hausse d’un million et demi.

En plus d’ESPN et CBS Sports, une diffusion internet est offerte.

DES NOUVELLES DE JOHN BEDDINGTON

Dans la boîte de courriels des derniers jours, il y a celui de John Beddington. De Londres, il tient à souhaiter «Bonne fête du Canada », à ses amis d’ici.

«En raison du coronavirus, c’est la première fois que nous ne pouvons nous rendre au Canada l’été depuis 1978 et j’avoue que cette situation me fait très étrange», écrit celui qui a ramené les grands tournois internationaux de tennis à Montréal à compter de 1980 avant de céder la direction à Richard Legendre et  Eugène Lapierre avec les immenses succès.

«Une de mes fiertés est d’avoir vu Richard et Eugène continuer de faire grandir le tennis à Montréal», a ajouté l’ex-président d’IMG qui a eu Chris Evert, Evonne Goolagong et Bjorn Borg comme clients parmi tant d’autres.

John a toujours maintenu des liens ici. Il demeure un visiteur régulier à la Coupe Rogers. Il a conservé une résidence à Kingston.

Devenu conseiller, John Beddington est toujours actif sur les courts. Et pas n’importe lesquels puisqu’il est membre au All England Club, site de Wimbledon qui en serait à sa deuxième semaine sans l’annulation.

Il se prépare à disputer le championnat de l’auguste endroit chez les 75 ans.

En passant, John Beddington n’a rien perdu de son humour.

Son plus reluisant résultat a été d’atteindre la finale du championnat hivernal.

«Mon rival a été Henk Nijeboer. Il est classé cinquième ou sixième au monde dans sa catégorie. Est-ce nécessaire de préciser que je me suis fait démolir», conclut-il.

ROGER A SES POMPES

Après les «Stan Smith» toujours populaires et les «Air John», place aussi aux «Roger Center Court» dans les grands noms de la chaussure sportive.

Tout vêtu de blanc le jour d’anniversaire du premier de ses huit titres à Wimbledon il y a 17 ans, l’homme aux vingt succès en Grand Chelem a lancé cette semaine, à Zurich, le nouveau produit manufacturé en Suisse par la compagnie On.

Pour le moment, les «pompes» sont de style de ville, mais il voudrait bien en ajouter un modèle tennis permettant de faire confortablement cinq sets.

Malgré l’avis que la conférence virtuelle en était une strictement de mode, Roger Federer a débordé.

Il affirme bien récupérer de sa deuxième opération au genou droit subite en juin et qui l’oblige à mettre une croix sur le reste de l’année ou ce qui en reste.

«J’aimerais bien être à Wimbledon, mais cela fait 25 ans que je voyage et c’est la première fois que je passe plus de quatre à cinq semaines à la maison», dit Roger Federer.