PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE

Collaboration spéciale de Mario Brisebois

MERCI PAT HICKEY POUR LA CARRIÈRE ET L’ALTRUISME

Il existe de ces situations qui rendent fier d’appartenir à la grande famille du tennis. C’est le cas avec le geste de grand altruisme que pose le journaliste Pat Hickey.

Bien qu’il couvre le Canadien depuis le milieu des années 1990 pour le journal The Gazette, son sport de prédilection restera toujours le tennis.  

« J’ai connu Pat il y a 50 ans, pas comme journaliste, mais comme participant à l’Omnium du Québec », mentionne Eugène Lapierre en remontant dans le temps.

Les journaux sont en perpétuelle période de crise et The Gazette n’y échappe pas au chapitre des coupures.

À 78 ans, ce New-Yorkais tombé en amour avec Montréal avait le choix. Mais sa raison de partir à la retraite cette semaine l’honore, d’autant plus qu’il va trouver la suite difficile étant « workaholic », comme ils disent.   

Cette fois, le meilleur côté de son caractère d’Irlandais a prévalu. 

« Je possède assez d’ancienneté pour rester, ce qui aurait toutefois signifié en même temps que de plus jeunes reporters avec des familles et des hypothèques se seraient retrouvés dans l’embarras. C’est le cas d’une collègue qui pleurait. Elle venait de s’acheter une maison ces derniers mois », raconte-t-il.

De la vieille école à deux doigts au clavier, Pat Hickey est très actuel dans sa réflexion. 

« C’est donc ainsi que j’ai réalisé que la meilleure chose à faire dans les circonstances, c’était de suivre le soleil couchant pour donner une chance aux plus jeunes », termine-t-il.

Merci pour toutes les années à nous informer sur le sport, Montréal et l’Omnium Banque Nationale, bien sûr.

La lettre d’amour… de Félix   

Dans les suggestions de lecture que vous avez peut-être ratées en février, il y a ce texte signé Félix Auger-Aliassime dans la série « Love Letter to Tennis » sur le site de l’ATP.

Il remercie son sport pour l’enseignement de beaucoup de ses principales valeurs en évoquant la persévérance, la résilience et l’acceptation.

Les États-Unis peuvent-ils faire exception pour Djoko ?

Dans la catégorie à surveiller cette semaine, Novak Djokovic se situe en haut de la liste, mais ce n’est pas pour son premier retour à Dubaï depuis son 22e titre en Grand Chelem à Melbourne fin-janvier.

Il veut passer le mois aux États-Unis pour jouer à Indian Wells et à Miami et il attend et espère une permission spéciale de la Maison-Blanche transmise par les promoteurs. Pas le choix.

Si tout semble correct en prévision de New York à la fin de l’été, rien de tel n’existe au « Sunshine Double ». Au contraire, l’entrée au pays par voie aérienne reste interdite aux voyageurs étrangers non vaccinés contre la COVID-19… jusqu’au 11 mai.

À suivre en précisant que la Santé publique est rarement très portée vers ce genre de faveurs.

À la suite de la défaite d’Aria Sabalenka (13-1) devant Barbora Krejcikova en quarts de finale à Dubaï la semaine passée, Djoko (13-0) est la seule raquette invaincue en 2023.

Maman Angelique

Double championne du Challenge Banque Nationale de Saguenay, dont la première fois in extremis devant Valérie Tétreault, 8-6 au jeu décisif de la manche ultime avant de devenir numéro un mondiale, Angelique Kerber se joint au club des nouvelles mamans.

Liana est née samedi dernier. 

Triple titulaire de tournois du Grand Chelem, Kerber compte revenir au jeu en 2023. L’Omnium Banque Nationale présenté par Rogers au Stade IGA du 4 au 13 août semble un bon moment.

Ouf !

Toujours en quête d’une première victoire contre Daniil Medvedev avec un dossier de 0-6, Félix ne s’est pas rendu en finale à Dubaï cette semaine et il n’a donc pas pu l’affronter.

Cela dit, pas de souci. La vengeance de Félix approche.

Pas de Nadal en Amérique

Un qu’on ne reverra pas de sitôt est Rafael Nadal.

Comme il n’a repris que « légèrement » l’entraînement depuis son arrêt à Melbourne, il annonce qu’il ne sera ni à Indian Wells ni à Miami. Rafa veut mettre toutes les chances de son côté en prévision d’un 15e titre à Roland-Garros.