Collaboration spéciale de Mario Brisebois

L’ACTUALITÉ AVEC MARTIN, STACEY (ALLASTER), NOS TROIS CANADIENS AU TOP 20… EUGENIE QUI VA BIEN ET PLUS

L’invité de la semaine est Martin Laurendeau pour commenter l’actualité à Granby et à l’Omnium des États-Unis.

Commençons par Granby, hôte durant la Fête du travail du «Grand Prix» du Défi Nord réunissant les meilleurs (es) d’une série des trois précédents tournois de remplacement au Stade IGA, à Repentigny et à Laval avant conclusion.

Martin accorde une note d’excellence à l’organisation.

«Il y avait des arbitres et des juges de ligne avec des bourses. Ajoutons des applaudissements malgré le nombre limité de spectateurs. Granby possède maintenant un très joli court central permanent pour aider l’ambiance», décrit Martin.

Les félicitations visent des noms principaux.

«Alain Faucher, président à Granby, et son équipe de bénévoles de même que   Richard Quirion, à Tennis Canada, peuvent être fiers de leur travail. On se pensait à un vrai Challenger», dit-il.

On le sait, le 25e anniversaire du Challenger granbyen a été reporté en 2021.

Couronnée gagnante, Mélodie Collard, de Gatineau, aura été encore sans reproches avec un quatrième titre en autant de rendez-vous. Le Montréalais Sid Donarski a enlevé palme une troisième fois.

«Une joueuse athlétique, Mélodie sait monter au filet et faire le bon travail avec de belles voilées pour déstabiliser ses rivales», analyse Martin.

Âgée de 17 ans, Mélodie est classé 25e au monde chez les juniors.

Après un début d’été plus discret lors de la ligue au début de l’été, le titulaire de 22 ans n’aura subi qu’une défaite pendant la durée pour encaisser 2000$, à l’instar de Mélodie.

«Sid n’est pas très grand, mais sa vitesse et son énergie font la besogne», précise Martin.

À savoir quelle sera la suite, y aura-t-il un Défi du Nord 2 en salle à l’automne?

«Il faudra voir notamment la disponibilité de nos talents, notamment ceux à la NCAA. Il est certain que les espoirs reprennent les entraînements au Centre  national», assure Martin Laurendeau.

TROIS CANADIENS AU TOP VINGT ET LEYLAH SOUS LA BARRE DES CENT 

Selon le projection post-US Open de « Live Ranking», le Canada devrait compter trois raquettes au top vingt à la sortie des prochains classements ATP lundi.

Dans  l’ordre, il s’agit de Shapo (14e), Milos Raonic (19e) et Félix (20e). Vasek Pospisil devrait passer 75e.

De son côté, Leylah Annie Fernandez devrait, elle, atteindre une nouvelle marque personnelle en franchissant la barre des cent premières au monde pour se retrouver 97e. Il faut le faire quand même à 17 ans.

BRAVO À STACEY ALLASTER 

Dans les très intéressantes prestations avec Shapo en quart pour éclipser la meilleure marque canadienne dans la Grosse Pomme qui s’avérait la quatrième ronde de Martin Laurendeau en 1988, il ne faut surtout pas oublier un nom: Stacey Allaster.

Native de Windsor, en Ontario, Stacey est une ancienne de Tennis Canada. Elle a été longtemps la Eugène Lapierre de la Coupe Rogers à Toronto.

Après avoir été présidente de la WTA, elle est devenue en juin la première femme directrice des internationaux américains.

Il faut le faire en… 140 ans d’histoire, mais pas sûr que c’était la bonne année avec la pandémie.

Malgré les pépins, le défi de la logique incluant la santé fonctionne à l’approche du week-end des finales. Bravo Stacey.

REVERRA-T-ON BIANCA CETTE ANNÉE?

À entendre Sylvain Bruneau en entrevue avec Mark Masters à TSN, les chances s’amenuisent énormément de voir Bianca Andreescu à Roland-Garros du 27 septembre au 11 octobre après n’avoir pu défendre son titre à New York.

Il se pourrait qu’elle ne dispute aucun match cette année.

EUGENIE SE DÉFEND BIEN

Eugenie Bouchard va bien. Du moins, elle va mieux au jeu.

Après avoir dû se soumettre aux qualifications à Istanbul, voilà qu’elle atteint cette semaine un deuxième quart de finale de suite après Prague. Et pas contre n’importe qui.

Classée lointaine 272e mondiale, elle a sorti la première favorite et 35e WTA Svetlana Kuznetsova en trois sets 7-6 (3), 6-7 (5) et 6-2.

Il reste plein de travail à faire. La meilleure nouvelle est qu’Eugenie a appris de nouveau à garder la concentration dans un match.

À QUELLE HEURE À LA TÉLÉ?

Les finales de New York à la télé sont à 16 heures samedi (dames) et dimanche (hommes).