Tennis court. Blue colors. 3d illustration.

Collaboration spéciale de Mario Brisebois

Place à nos joueuses à la Coupe BJK

Parler d’un automne chaud n’est pas qu’une exclusivité de la météo puisqu’il en va de même avec le feu roulant de l’élite au tennis canadien.

Alors que Félix Aliassime entame le Championnat de fin de saison de l’ATP, voilà que nos filles prennent le flambeau à la Coupe Billie Jean King, à Glasgow, en Écosse, et dans nos salons très tôt le matin.

Les 12 pays finalistes (sans les championnes russes sanctionnées) sont répartis en quatre groupes et le Canada se retrouve dans le même que l’Italie et la Suisse.

« La meilleure équipe depuis que je suis capitaine », dit Sylvain Bruneau qui reprend du service temporairement en l’absence d’Heidi El Tabakh.

Les amateurs de tennis connaissent très bien Sylvain depuis les années. Il n’est surtout pas du style à s’emballer trop vite.

Sauf que, fait très rare cette fois, toutes les grandes pointures sont en santé, y compris Leylah Annie Fernandez (40e WTA en 2022) et Bianca Andreescu (46e) pour le simple, avec Gabriela Dabrowski (6e en double) réunie à Rebecca Marino et Carol Zhao.

À quoi s’attendre ?

Sur papier, la numéro un de l’Italie, Martina Trevisan, est 28e et accompagnée de coéquipières classées 70e et au-delà.

C’est plus compliqué contre la Suisse avec Belinda Bencic (12e), et Jill Teichmann (36e), mais sachez que Leylah mène 2-1 dans les duels face à la cheffe de file qu’elle a battue 6-2 et 7-6 chez elle en Suisse en 2020 avant la pandémie alors que la compétition s’appelait encore la Fed Cup.

« Tout est possible ! », reconnaît Sylvain Bruneau.

En Italie pour un autre défi

Félix Auger-Aliassime ne sera vraisemblablement pas le seul joueur de tennis du Québec en Italie en novembre alors que, immenses honneurs mérités, il est 6e du très sélect groupe des huit qualifiés aux Finales Nitto de l’ATP à compter de dimanche.

On doit ajouter le nom de Sébastien Jacques.

Le directeur général du club centenaire Mont-Royal, fondé en 1907, se prépare fin-novembre à se rendre en Italie pour traverser le pays… à pied.

Le Magogois a été champion chez les juniors et boursiers de la NCAA à Virginia Tech avant que tombe LA terrible nouvelle. Une volumineuse tumeur a nécessité une très délicate opération, la masse se situant au cerveau.

Oubliez le tennis. Avant de passer au bistouri, il ne pouvait marcher plus de quinze minutes.

En Italie, il effectuera l’équivalent de 45 à 47 marathons en 50 jours.

Il possède l’expérience. Afin d’amasser des fonds pour payer son opération subie en Californie, il a déjà parcouru 5 000 kilomètres en Amérique avec l’aide d’un déambulateur à roulettes.

Pourquoi l’Italie ?

Il a écrit un livre. La comédienne Sarah-Jeanne Labrosse signe la préface. Le contenu a été traduit en italien. Le titre pertinent est Osez avancer à travers la maladie et les défis.

70 000 heures de plus… à Calgary

Tel est le nombre annuel d’heures de tennis (jeu et entraînement) que gagne Calgary avec le nouveau centre Oster & Victor (cinq terrains sous une bulle) financé grâce au Programme de courts publics intérieurs présenté par Rogers.

Un deuxième chiffre qui va intéresser nos villes concerne les retombées économiques estimées à… dix millions de dollars.

Pas de problème si nos élus veulent des renseignements : ce dossier fait partie des nouvelles fonctions d’Eugène Lapierre.

Pour son ouverture, le centre de Calgary reçoit en ce moment le Challenger Banque Nationale, une épreuve mixte de l’ATP et de l’ITF.

Direction Drummond

La semaine prochaine, ce sera Drummondville avec Vasek Pospisil, Alexis Galarneau et Gabriel Diallo à leur dernière sortie avant la Coupe Davis la semaine suivante.