Collaboration spéciale de Mario Brisebois

Un premier trimestre entre la continuité et le renouveau 

Le tennis fournit la preuve que temps file vite, trop vite. 

Le printemps marque le début du baseball majeur, des séries éliminatoires de hockey et des tournois majeurs de golf. Le tennis est en avance et complète déjà son premier trimestre, ce qui rappelle que c’est le moment d’un premier bilan.

Renouveau en Australie en janvier avec le premier titre d’Aryna Sabalenka en Grand Chelem. Continuité avec le 22e titre de Novak Djokovic, ce qui lui a permis de rejoindre Rafael Nadal. 

Au sujet de Rafa, il manque beaucoup à son sport, mais, meilleure nouvelle, Carlos Alcaraz, dès sa sortie de l’infirmerie, est redevenu à 19 ans le plus jeune numéro un de l’histoire.

Sans plus de préambule, voici les moments forts.

Surtout cette année qui est celle du tennis féminin à Montréal, un moment très fort sur le court dans le bon sens, et cela quoique Novak Djokovic ait égalé le record de Rafa dans les rendez-vous majeurs, est le premier titre de Grand Chelem d’Aryna Sabalenka en Australie.

Or, alors que la Polonaise Iga Swiatek était l’athlète universelle exerçant une domination totale, voilà qu’une forme de rivalité à potentiel élevé renaît grâce à Sabalenka.

Sans vieillir personne, la chaude et respectueuse rivalité Chris Evert et Martina Navratilova a constitué des années d’or pour la WTA.

En plus de Swiatek et sa « dauphine » Sabalenka, il faut ajouter Elena Rybakina. Retenez bien ce nom. Elle est en pleine progression.   

Tout cela pour témoigner qu’on a hâte à l’Omnium Banque Nationale au stade IGA du 6 au 13 août.

Félix est méritoire

Une mention spéciale à Félix Auger-Aliassime. Il n’a pas gagné de titre cette année, mais le 6e mondial est néanmoins respectable pour ses performances jusqu’ici.

Depuis le 10 janvier 2022, FAA se maintient dans le club des top 10 ATP, à part un très bref épisode de cinq semaines. Comme quoi le succès passe aussi par la constance. 

Vive la jeunesse !

On revient sur les blessures qui, admettons-le, ont été omniprésentes au premier trimestre. Le retour au sommet de Carlos Alcaraz doit être souligné après quatre mois sur la touche.

Faut dire qu’avoir 19 ans aide à revenir plus vite sur le piton, ce qu’il accomplit extrêmement bien. 

À glacer le sang…

Un accident dont le tennis se serait bien passé, c’est la foulure de Bianca Andreescu au 4e tour à Miami. Comme nous étions devant nos téléviseurs pour l’encourager, nous l’avons vu se tordre de douleur lundi.

Bianca a tout de suite su. 

« Not again! », a-t-elle dit (crié), étendue sur le court en se prenant la cheville. Elle faisait référence à ses malchances incalculables avant de sortir en fauteuil roulant.

En ajoutant les images des parents dans le stade, c’était à glacer le sang.

En plus, Bianca connaissait un excellent tournoi avec des victoires devant Emma Raducanu, Maria Sakkari et Sofia Kenin.

Il faudra voir maintenant pour la Coupe Billie Jean King à Vancouver dans deux semaines. 

Gros travail de Diallo

Les deux thèmes collent à la réalité de Gabriel Diallo.

Selon le site « Live ATP Ranking », le Montréalais de 21 ans défonce cette semaine le plateau des 200 premiers (182e), trois mois après avoir joint les rangs pros en janvier, à la suite notamment de ses succès au Future (W25) de Montréal.

Quant à la besogne, elle commence abruptement cette semaine à Lille, en France. Il affronte la cinquième de série Hugo Grenier et le vétéran Richard Berankis au tour suivant, si…

Les deux rivaux viennent de remporter dimanche des Challengers en Espagne et en France. 

Le meilleur coup…

Le prix va à Tennis Canada et à la Banque Nationale pour l’annonce de leur collaboration à une stratégie de dix ans afin de promouvoir l’équité des genres.