Collaboration spéciale de Mario Brisebois
RETOUR RELEVÉ DE L’OMNIUM BANQUE NATIONALE
MALGRÉ LES DÉSISTEMENTS INÉVITABLES
La vraie semaine de suspense pour une organisation au tennis n’est pas tant celle du tournoi comme la précédente tel qu’actuellement à l’Omnium Banque Nationale présenté par Rogers.
La réalité se reconfirme avec les plus récentes nouvelles concernant Naomi Osaka, Sofia Kenin et Iga Swiatek qui seront absentes.
Heureusement, elles sont encore sept des dix et seize des vingt premières encore sur les rangs au Stade IGA avant le tirage samedi pour le premier rendez-vous WTA 1000 de l’été menant au US Open.
Qui de mieux pour comprendre Eugène Lapierre que son prédécesseur Richard Legendre?
«Les jours avant le tirage au tableau principal, on espère toujours que le téléphone ne sonne pas pour éviter les mauvaises nouvelles de forfaits, mais disons qu’il vaut toujours mieux garder l’appareil proche au cas ou…», déclare-t-il.
À ses années au tennis, Richard a bien sûr eu à vivre pareille situation de forfait. C’était à retardement.
«De toutes les époques, il y a eu des annulations. Moi, c’était le lendemain du tirage lorsque Serena a annoncé qu’elle ne jouerait finalement pas à Montréal», se souvient-il encore très bien.
LA FAUTE DU CALENDRIER
Des règles ont été mises en place par la WTA à l’instar de l’ATP d’ailleurs pour contrer les désistements, mais bon.
RIchard pointe le calendrier surchargé. C’est d’autant plus le cas en cette année olympique, Montréal suivant Tokyo ce qui n’est pas exactement à la porte.
«Les blessures sont un état de fait et tennis. On joue tellement. Notre sport demeure toujours le seul à ne pas faire de pause avec le résultat que la situation devient beaucoup la nature de la bête», estime-il.
L’IMPORTANCE DE LA RELANCE
Bien qu’il ait depuis transité par la politique avant d’aller au soccer pour y construire le stade Saputo, Richard Legendre maintient toujours un très proche attachement envers le tennis et oui donc, il compte assurément se rendre au Stade IGA la semaine prochaine.
Il offre deux bonnes raisons, une sportive et l’autre économique.
«Les temps ont changé. Il y a tellement de bonnes jeunes joueuses maintenant de haut niveau qu’on ne devrait plus devoir faire un cas des absences, la qualité du spectacle étant assurée», affirme-t-il.
«Une autre chose importante est que le redémarrage est nécessaire. Voilà quand même depuis 2019 que nous sommes sans les grands tournois à Montréal. Il est important que tout reprenne pour relancer du tennis et aussi les autres grands événements dans différents domaines», insiste-t-il.
CITATION
Tout cela étant dit et écrit et lu, le mot de la fin revient à Claude Savard, Monsieur $$$ à Tennis Canada à titre de directeur des ventes, qui résume tout en une phrase.
«L’essentiel cette année n’est-il pas d’avoir un tournoi (5000 personnes par session)?», tranche-t-il.
Profitons-en en effet!
QUI EST LÀ?
– Troisième mondiale, Aryna Sabalenka devient maintenant la nouvelle première tête de série.
– Bianca Andreescu: gagnante de la finale de Toronto devant Serena Williams en 2019.
– Belinda Bencic: médaillée d’or à Tokyo.
– Simona Halep: ex-numéro un et titulaire 2016-18 à Montréal, elle effectue un retour après une blessure.
– Barbora Krejcikova, championne en titre de Roland-Garros.
– Leylah Annie Fernandez a reçu son carton d’invitation de Tennis Canada au tableau principal. C’est très mérité.
Crédit photo : Tennis Canada