Par Mario Brisebois

«?Je n’ai jamais été aussi nerveux lors d’un match?!?»

Ce commentaire est celui d’un ex-89e mondial, treize fois sélectionné en Coupe Davis et auteur de la toute première surprise de l’histoire à Flushing Meadows en sortant le numéro dix de l’époque Sandy Mayer.

Le stress de Réjean Genois, membre du Panthéon de la renommée et toujours actif à titre de président de Tennis Québec, n’a eu d’égal que l’immense fierté que sa femme Marie et lui ont ressentie cette semaine au Théâtre du Nouveau Monde.

Leur fils Maxime fait partie de la distribution du Tartuffe, le grand centre d’intérêt de la rentrée théâtrale, avec une mise en scène très habilement remise dans le contexte à la mode de la fin des années 1960 de Denis Marleau. 

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Récent diplômé du Conservatoire d’art dramatique de Montréal, Maxime, dont la sour Annie est avocate-médecin et bientôt spécialiste en dermatologie, se retrouve rapidement dans les ligues majeures, ce qui est évocateur du talent.

Jouer Molière est une ambition pour tous les comédiens, le faire en compagnie de grandes pointures comme Benoit Brière, Anne-Marie Cadieux, Emmanuel Schwartz, Violette Claveau, Monique Miller, pour ne nommer que ces grands noms, ajoute à l’honneur.

Autre mention qui n’est pas un détail, l’endroit débordait de personnalités artistiques, politiques et de critiques que la directrice Lorraine Pintal recevait pour célébrer les 65 ans du théâtre.

En passant, Madame Miller, qui ne fait pas ses 83 ans, était sur les planches lors de la première saison.

«?Jouer Molière en alexandrins dans une maison de théâtre aussi prestigieuse que le TNM est assez particulier pour une recrue?», mentionne Réjean qui ne pouvait rien manquer de la performance de Maxime étant assis dans la deuxième rangée.

Et comment?!

Dans tous les commentaires sur Tartuffe, Genois fils, qui incarne Damis, n’a obtenu que des propos positifs pour son interprétation.

Rien de surprenant lorsqu’on connaît les parents?!

Prévu pour être présenté jusqu’au 22 octobre, Tartuffe est déjà prolongé de trois supplémentaires les 26, 27 et 28 octobre. Et ce n’est pas fini, car une tournée panquébécoise suivra.

 

FIERTÉ ET INSPIRATION

Après le titre du simple des Internationaux juniors des États-Unis, en septembre, et une troisième finale à la Coupe Davis au début du mois après celles de Wimbledon (en double) et de Roland-Garros (en simple) de Félix Auger-Aliassime, Jean-François Manibal, très durable directeur général de Tennis Québec, savoure chaque instant des succès du jeune athlète de 16 ans.

«?Voir les jeunes Québécois faire aussi bien sur les scènes nationale et internationale nous apporte une très grande satisfaction. Cela montre qu’il se passe des choses dans notre système de développement. De plus, cela permet aux plus jeunes athlètes de croire en leur chance d’atteindre des sommets qui semblaient inaccessibles auparavant?», de déclarer Manibal.

 

AVANTAGE AUX AMÉRICAINES?!

Le titre est absolument de mise en prévision du Challenger Banque Nationale de Saguenay, lequel aura lieu du 15 au 23 octobre.

Les cinq premières têtes de série proviennent toutes des États-Unis, a-t-il été annoncé jeudi par Richard Quirion, directeur des tournois à Tennis Canada.

Jennifer Brady coiffe la liste des joueuses en vertu de sa 109e place à la WTA.

Il sera intéressant de voir Catherine Bellis. Cette junior classée 110e à 17 ans a atteint le troisième tour à Fluhsing Meadows cette année après s’être soumise aux épreuves préliminaires, ce qui ajoute au mérite.

Elle vient de faire le saut chez les professionnelles.

On prendra le temps de parler davantage du tournoi la semaine prochaine. Toutefois, il faut mentionner que Françoise Abanda (187e), Aleksandra Wozniak (327e), Carole Zhao (362e) et Bianca Andreescu (441e) sont les Canadiennes au tableau principal pour le moment. et non, il n’y a pas (encore) d’accumulation de neige dans le parc des Laurentides avec ce mois d’octobre digne de la fin août.