La prestigieuse Coupe Davis prendra ses quartiers à Montréal les 2 et 3 février prochain, mettant en lumière l’équipe canadienne composée de deux étoiles montantes du tennis québécois, Gabriel Diallo et Alexis Galarneau.
En plein cœur de sa préparation hivernale à Montréal, Alexis Galarneau nous a accordé une entrevue dans laquelle il revient sur sa saison passée, partage ses souvenirs, ce qu’il aime au Québec et ses ambitions.
Quel est le bilan de ta saison passée ?
C’était une saison avec beaucoup de hauts et de bas, je pense notamment à ma blessure. Les beaux moments de cette saison en ont valu la peine, j’ai relevé beaucoup de défis l’année passée et cela promet pour 2024.
Si je devais garder 3 moments forts de cette année, je dirais en premier Granby. Gagner mon premier tournoi Challenger ici au Québec, cela a été un moment incroyable. J’ai souvent visualisé de gagner ici au Québec, donc le réaliser devant mes amis et ma famille c’était un beau moment. Et puis au-delà de gagner au Québec, cette victoire est tombée comme une récompense après des mois pendant lesquels les résultats n’étaient pas forcément au rendez-vous mais je savais que je jouais du bon tennis.
Ensuite je dirais la Coupe Davis en Italie. Gagner cinq matchs sur cinq, ce n’est pas quelque chose que j’avais imaginé, ça m’a montré qu’il ne faut pas que je me mette de limite dans ce que je peux accomplir. Parfois il faut se challenger et ne pas être trop réaliste, trouver un juste équilibre entre les attentes et les limites que l’on peut se mettre.
Enfin le troisième moment marquant a été un temps off que j’ai pris après l’Australie l’an passé. Deux semaines avec mes amis et ma famille m’ont permis de me ressourcer.
Quels sont tes objectifs pour la saison qui débute?
J’ai les yeux rivés sur le top 100, c’est mon objectif premier, avec le fait de faire une saison complète en bonne santé. Et puis j’ai la volonté de toujours continuer à m’améliorer en tant que joueur, être plus agressif sur le court et être fort mentalement, les saisons sont longues donc on a besoin de ça pour performer.
Comment s’est passée ta préparation hivernale à Montréal?
J’ai choisi de prendre le temps nécessaire pour guérir les petites blessures de la saison passée ici à Montréal. Je suis bien entouré par un staff complet. J’ai deux physio qui m’aident à mettre les choses en place, remettre l’équilibre dans mon corps, dans mes postures. J’ai commencé à travailler avec Gary Muller, un entraineur d’expérience qui a entrainé Dominic Thiem et Alexander Shevchenko. J’ai un entraineur fitness, Dean Hollingworth qui complète cette belle équipe.
Pendant cette période on a mis l’accent sur la préparation physique mais aussi mentale tout en mettant en lumière les points à travailler tout au long de la saison.
Tu participes à des tournois partout dans le monde, qu’est-ce que tu apprécies quand tu reviens ici au Québec?
J’aime être ici au Québec pour passer du temps avec ma famille. La plupart du temps, en raison des tournois à travers le monde, on ne se voit pas souvent et donc on fait surtout des appels Facetime. Pouvoir prendre le temps ici et pouvoir souper ensemble ça fait vraiment du bien.
Également, j’aime être ici pour passer du temps avec mes amis, voir qu’il y a autre chose que le tennis et garder un certain équilibre.
Quel est ton plus beau souvenir avec les équipes du Québec?
Il y en a tellement! Je pense à ma première sélection avec l’équipe du Québec des 10 ans et moins. C’était la première fois que j’étais exposé à du tennis compétitif donc c’était excitant voire intimidant, mais justement il y avait tellement une ambiance amusante pour les jeunes et le fait d’avoir été sélectionné, cela représente une des plus belles journées de ma vie.
Et sinon tous les Championnats Canadiens pendant lesquels on a voyagé avec toute l’équipe : à Toronto, à Vancouver, toujours avec des entraîneurs agréables qui nous encadraient, ce sont des beaux souvenirs. Et puis aujourd’hui encore je côtoie encore certains joueurs de l’équipe, plusieurs jouent au tennis universitaire, Félix (Auger-Aliassime) et Nicaise (Muamba) sont devenus mes meilleurs amis. Je revois aussi parfois quelques entraineurs à Granby ou ailleurs et c’est le fun de se rappeler les bons souvenirs ensemble.
Hormis le tennis es-tu passionné par d’autres sports?
J’aime bien regarder le hockey, cela me rappelle mon enfance, quand on regardait le hockey avec ma famille. Aujourd’hui j’aime pouvoir regarder les matchs et me détendre après une bonne journée d’entrainement.
Sinon, j’aime bien le soccer mais il n’est pas évident de suivre les ligues quand on est tournoi.
Un immense merci à Alexis Galarneau de nous avoir généreusement accordé de son temps pour répondre à notre entrevue. Sa générosité ne s’est pas arrêtée là puisque lors de sa visite dans les locaux de Tennis Québec, Alexis a pris le temps de dédicacer des balles de tennis. Pour tenter de remporte une balle dédicacée par Alexis, cliquez sur la publication ci-dessous.