Collaboration spéciale de Mario Brisebois
UN ANNIVERSAIRE DE TROP, LE DOUBLE SERAIT-IL LA SOLUTION POUR EUGENIE?, REPENTIGNY SE SOUVIENT ET PLUS
Il y a des anniversaires qu’on préférerait ne pas se souvenir comme celui de cette semaine.
Il y a un an que les tournois 1000 (femmes et hommes) d’Indian Wells, en Californie, avaient été annulés. La Covid-19 commençait.
On connaît trop bien la suite…
Les Coupes Rogers (Montréal et Toronto) ont été annulées en raison de la fermeture des frontières tout comme Wimbledon et ce n’est que le 22 août que le tennis a pu reprendre avec le rendez-vous de Cincinnati joué à New York pour compliquer la vie qui le demeure toujours d’ailleurs.
Un an plus tard, le tennis n’est pas remis malgré le retour des circuits et cela ne surviendra pas de sitôt.
Ce n’est pas moi qui le dit, mais Andrea Gaudenzi, grand patron de l’ATP.
«Nos revenus continuent d’être sévèrement impactés par les restrictions sur les ventes des billets. Une amélioration substantielle ne surviendra probablement pas avant le milieu de l’été» reconnaît-il.
La situation est la même à la WTA.
LE DOUBLE POUR EUGENIE?
Eugenie Bouchard n’aura finalement pas fait chou blanc à Lyon. Éliminée en simple dès le premier tour, elle a bien fait en atteignant la finale en double. Le match aurait pu aller d’un côté comme de l’autre comme le montrent les comptes de 6-3, 5-7 et 10-7 au super bris.
Bien que classée 824e au monde, Eugenie est très bien capable de faire sa part en paire comme on l’a vu durant la semaine avec Olga Danilovic, une jeune Serbe de 20 ans, et par le passé avec son titre de la spécialiste en Nouvelle-Zélande avec Sofia Kenin en 2019 et en Coupe Fed.
Le problème est qu’elle ne joue pas ou si peu en double et voilà la question de 2,8 millions de dollars.
À 27 ans et compte tenu de sa 143e place en simple ce qui limite ses accès, le double pourrait-il maintenant devenir une solution pour la finaliste de Wimbledon en 2014?
La somme de 2,8 millions est celle empochée en carrière par la Canadienne Gabriela Dabrowski avec le compteur qui continue toujours de tourner.
Toujours au sujet de Lyon, l’organisation des Internationaux juniors Banque Nationale du Canada à Repentigny a dû se rappeler de très bons souvenirs en fin de semaine avec le premier titre chez les professionnelles de Clara Tauson au tournoi WTA. Elle avait dû transiter par les qualifications en plus.
La très blonde Danoise de 18 ans avait enlevé la palme en 2016 dans ce qui s’avère très possiblement la plus électrisante remontée en finale.
En déficit 2-6 et 0-4, elle avait fait tout le travail à la dure après une visite médicale sur le terrain pour ensuite enlever in extremis le match et les grands honneurs 7-6 et 7-5 dans les deux sets finaux.
Les amateurs de tennis vont ainsi se remémorer que Clara Tauson, ex-numéro un au monde chez les juniors, avait vaincu en 2019 Leylah Annie Fernandez en finale de Melbourne.
FIN DE CARTEL…
C’est officiel: en délogeant Rafael Nadal, Daniil Medvedev deviendra lundi prochain le premier «intru» depuis le 25 juillet 2005 à être 2e mondial à part les quatre as Novak Djokovic, Rafael Nadal, Roger Federer et Andy Murray.
On pourrait appeler la fin d’un cartel tellement ça été long comme situation de contrôle.
En 2005, Lleyton Hewitt avait été celui éjecté par un p’tit jeune. On disait qu’il allait devenir pas mal bon. Son nom: Rafa.
LA FLAMME DU TENNIS PRÉSENTE
On me dit que les demandes de réservations de tennis au téléphone et en ligne ne rougissent pas dans les clubs intérieurs en zone orange.
Tant mieux et profitez-en bande de chanceux de la part de la zone… rouge.
CITATION
«Je sais que je ne suis pas encore fini!»
– Roger Federer, de retour au jeu cette semaine à Doha pour la première fois depuis le 30 janvier… 2020.