Collaboration spéciale de Mario Brisebois

Félicitations, monsieur Faucher, pour l’ensemble de l’œuvre

Alain Faucher laisse un héritage immense à la collectivité du tennis de Granby, à la société granbyenne tout court et, j’oserais dire, au tennis canadien.

« À son arrivée à la tête du tournoi, en 2007, il avait des objectifs et il les a presque tous atteints. Il voulait que le tournoi ait un volet féminin, il a réussi ; il voulait que les bourses soient majorées substantiellement, il a réussi ; il voulait que les dames gagnent autant d’argent que les hommes, il a réussi ; il voulait que le site du tournoi ait davantage de gueule, il a encore réussi. Et, réalisation ultime, il a attiré à Granby un tournoi de la WTA. Oui, il a fait énormément et on lui doit beaucoup. Reste maintenant à ceux qui vont le remplacer à préserver cet héritage. Le défi est de taille. »

  • Michel Tassé, directeur des sports à La Voix de l’Est  

« Au-delà de la crédibilité qu’il a conférée aux tournois, Alain a fait du tennis à Granby une aventure rassembleuse pour la population.

« J’applaudis ton côté visionnaire pour avoir fait de Granby Ze place to be, ce dont les gens se souviendront longtemps avec nostalgie. Merci pour tout Alain. Merci d’avoir été Alain pour tout le monde pendant 16 ans. »

  • Eugène Lapierre

« Alain a fait preuve d’un dévouement exceptionnel pour le bien du tournoi et de la collectivité. »

  • Julie Bourdon, mairesse de Granby

On pourrait continuer longtemps avec les hommages bien sentis à la suite de l’annonce d’Alain Faucher qui quitte après 16 ans la présidence et la direction générale de ce tournoi mixte devenu les Championnats Banque Nationale de Granby.

Il n’y aura ni conférence de presse ni communiqué. Il va toutefois rentrer de sa résidence de la Floride pour la rencontre des Fêtes des bénévoles afin de les saluer et de les remercier.     

Avocat à la retraite de 74 ans, Alain Faucher a été très occupé cette année.

Comme si le défi de repartir les opérations après deux ans de pandémie ne représentait déjà pas un pari suffisant, Alain Faucher et son équipe ont obtenu l’ajout d’un tournoi WTA 250 au Challenger ATP, avec l’aide d’Eugène Lapierre et de Richard Quirion, de Tennis Canada, pour mettre encore davantage Granby sur la carte avec une diffusion mondiale juste avant les Internationaux des États-Unis.

Malgré la maladie

Tout a été accompli et réussi avec brio. Une lettre de félicitations de la WTA l’atteste. Son grand courage s’est aussi révélé un élément majeur.

La garde rapprochée le sait, mais pas le public : le brave Alain Faucher a fait tout cela malgré un cancer depuis quelques années.

Les traitements qui lui ont permis de demeurer actif sont terminés, mais il doit revoir les médecins. La décision de quitter la direction du tournoi lui arrache le cœur. Il pense qu’en levant le pied, il va rassurer sa famille inquiète.

Institués en 1995, les grands tournois à Granby n’ont eu que deux présidents, dont Laurent Valiquette au début.

Au moment de partir, Alain Faucher laisse une maison en ordre avec un comité de succession en place.

Il quitte la haute direction, mais pas le tennis.

« Je serai là pour répondre aux questions », assure-t-il.

Merci beaucoup Alain Faucher et pourquoi pas un hommage spécial en reconnaissance de sa générosité et de son temps consacré au tennis et à Granby ?

La mairesse est là   

Même si les élus municipaux sont en préparation de budget, la mairesse de Granby, Julie Bourdon, trouve le temps de parler de tennis.

Enclavé entre une église et une école, le club a besoin d’améliorations.

« Je suis très ouverte », de déclarer madame Bourdon à La Voix de l’Est.

Voilà de quoi réjouir Alain Faucher.