Collaboration spéciale de Mario Brisebois
EUGÈNE LAPIERRE, MON MEILLEUR COUP AU TENNIS 2O ANS PLUS TARD ET AUTRES NOUVELLES D’ICI
Oui, vingt ans… déjà.
C’était un 8 mars. Le téléphone sonne à la maison. C’est Richard (Legendre). Il annonce qu’il quitte son poste de directeur des Internationaux du Canada, pour un autre défi qui n’est pas le moindre. Dans quelques heures, le Premier ministre Bernard Landry, aussi un amateur de tennis, va le nommer son ministre de sports.
Le temps d’écrire la nouvelle majeure au Journal de Montréal et de penser, je ressors vite l’ordi le lendemain matin pour une suggestion pleine page.
En mesurant le choc à Tennis Canada et le risque potentiel qu’on amène une personne d’ailleurs qui ne connaît rien au marché de Montréal et du Québec, j’écris que l’organisation n’a pas à chercher très longtemps et surtout pas très loin. Leur futur prochain patron était installé dans leurs bureaux. Son nom: Eugène Lapierre.
Vrai qu’Eugène est un ami, comme Richard et Réjean (Genois) le sont aussi, mais il était aussi l’efficace bras droit de Richard en plus de son expérience à Tennis Québec.
Les qualités de l’ex junior de Granby ont été reconnues quelques semaines plus tard. Bob Moffat, alors président et chef de la direction de TC, officialisait sa nomination à la barre dans une de ses plus sages décisions.
La multiplication des records de foule à l’international de Montréal et les agrandissements au stade qui ont donné le centre national et aussi Félix Auger-Aliassime, pour ne nommer que ce talent, sont des réalisations signées Eugène.
Premier directeur de tournoi du tennis à Montréal il y a 40 ans aussi cette année, John Beddington a toujours dit et répète toujours que sa plus grande fierté a toujours été de céder les guides à des gens d’ici.
Au plan personnel, la suggestion d’Eugène comme chef de file s’avère et restera très longtemps mon meilleur coup au tennis.
UNE AUTRE FÊTE… REPORTÉE À 2021
Toujours dans les anniversaires, le tennis canadien célébrait en temps normal cette semaine ses trente ans d’appartenance à la série Masters, une très belle réussite de l’ATP permettant de réunir les meilleurs du circuit à plusieurs occasions au cours d’une saison.
UN RECORD CHEZ FRANÇOIS GODBOUT
Parler d’un franc succès du retour aux compétitions chez Tennis Canada s’avère tout à fait juste. Le Championnat provincial chez les 18 ans et moins en cours au club François Godbout à Waterloo, en donne la preuve.
Agente des communications de l’endroit, Eliane Delbast parle d’un record de 106 inscriptions cette semaine dans un article de La Voix de l’Est.
Pour montrer le haut calibre, le journaliste Jonathan Gagnon mentionne que Leylah Annie Fernandez était des participantes, il y a deux ans.
Ancien représentant du Canada en Coupe Davis et président de Tennis-Canada François Godbout a de quoi être très fier de l’organisation à son très beau club, un modèle pour les municipalités au Québec.
Dans le respect le plus strict des mesures sanitaires, les juniors y sont traités en champions. Les matchs sont diffusés sur le site à compter du carré d’as.
OÙ, QUAND ET QUI?
D’autres Championnats québécois sont en cours cette semaine.
Tremblant reçoit les 14 ans et moins et Repentigny accueille les dix ans.
Dans les autres activités, la série Future Stars à partir de sept ans s’arrête à Bromont-Cowansville de même qu’à Gatineau en fin de semaine.
TOUT UN ÉTÉ POUR ALEKS
Toujours dans les nouvelles d’ici, Aleksandra Wozniak, ex-21e mondiale, est une fille très occupée.
Après son tout récent mariage avec des photos sur son site, Aleks inaugure samedi à 11h30 son académie qu’elle a installée à Bedford.
NOUVELLES DE NOS JOUEUSES CANADIENNES
Bianca Andreescu annonce qu’elle n’ira pas à New York y défendre son titre à l’Omnium des États-Unis pour mieux guérir une blessure…
Seulement deux petits points ont fait la différence en la défaveur d’Eugenie Bouchard dans son quart de finale-marathon de Prague devant la troisième favorite Élise Mertens…
Toujours cette semaine, la victoire à Lexington, au Kentucky, de Leylah Annie Fernandez devant Sloane Stephens s’avérait sa deuxième contre cette championne américaine après Monterrey, au Mexique, avant la « pause».
EUGÈNE… LA SUITE
Le compteur ne s’arrêtera pas à vingt ans pour Eugène Lapierre à la barre de la Coupe Rogers. Sachez que le projet d’installation d’un toit au court central du stade IGA pour garder Montréal dans les grandes capitales de la planète tennis est toujours bien vivant.
La multiplication des terrains pour le grand public est une motivation de notre jubilaire pour qui confinement a absolution zéro à voir avec implication.