Crédit photo : SUSA / Icon Sport

Une finale avant l’heure à Paris

Vous trouvez que c’est tôt vendredi pour disputer ce que la planète tennis appelle la « finale » de Roland-Garros, mais les attentes créées par le tirage au sort se concrétisent… Et le plus jeune numéro un mondial de l’histoire, Carlos Alcaraz, en fait partie.

À vrai dire, il s’agit officiellement d’une demi-finale, mais on l’a baptisée « la finale ».

« Tout le monde espérait cet affrontement contre Novak et, vous savez quoi, moi aussi ! Je jouerais dès demain si je le pouvais », disait mardi l’Espagnol avec la hardiesse de ses 20 ans, après avoir taillé en pièces Stefano Tsitsipas. Trois manches et tout le monde retournait au vestiaire.

L’enjeu est magnifié. En plus d’une place dimanche pour le match de championnat de la Coupe des Mousquetaires, le choc au sommet offre de nombreux défis.

S’il gagne, Alcaraz pourra s’appuyer sur un douillet coussin de 2140 points au sommet du classement mondial. Advenant l’autre scénario, Djokovic reprendra son trône avec 420 points d’avance, lesquels pourraient tenir jusqu’à Wimbledon pour lui valoir de coiffer la liste des têtes de série.

À suivre…

Djokovic en sera vendredi à son carré d’as numéro 45 dans les tournois du Grand Chelem. Son jeune rival, vainqueur à Flushing Meadows en septembre, disputera la deuxième demi-finale de sa courte, mais combien brillante carrière.

« Depuis l’an dernier, j’attends ce moment. J’ai hâte. Je compte les secondes. Je pense que nous afficherons tous les deux un très haut niveau de jeu. Pour être le meilleur, il faut battre le meilleur », affirme l’Espagnol dans une interview à Eurosport.

Maintenant que Roger Federer a pris sa retraite, que Rafa est sur le carreau et que Djokovic ne rajeunit pas avec ses 36 ans à l’horloge de la vie, les vainqueurs sont certainement les amateurs de tennis qui peuvent admirer la relève qui s’installe.

Du côté féminin, la championne en titre Iga Swiatek va très bien merci !

En route vers la demi-finale, elle n’a laissé échapper que 15 petits jeux.

Monsieur le maire à la présidence

C’est le compte à rebours à Laval où Tennis Canada fera revivre dans exactement un mois le tennis international avec l’organisation d’un tournoi M25 de l’ITF. Les dates sont celles du 6 au 11 juillet au parc Saint-Victor.

L’organisation a déjà réussi un excellent coup. Elle a obtenu le support du maire de Laval, Stéphane Boyer. 

Laval renouera avec une longue histoire de tennis, dont les rencontres de la Coupe Davis au Tennis 13 mettant en vedette Réjean Genois, alors chef de file de l’équipe, et Roger Raymond à la barre de l’organisation, les Internationaux juniors du Canada au club Quatre-Saisons et le circuit hivernal ITF au Carrefour. 

Tennis Laval a été un modèle en rappelant la participation de Marie-Paule Clermont pendant des années.

Bien que la réussite soit assurée, il vaut toujours mieux pour toutes les organisations avoir la municipalité de son côté. 

C’est la présidence d’honneur qu’a acceptée le maire Boyer.  

Diallo et Raonic

Même si une victoire ne fait pas une carrière, il est heureux d’apprendre que Gabriel Diallo a gagné son premier match sur gazon au Challenger de Surbiton, en banlieue de Londres.

Pour situer le niveau de jeu, le triple champion en tournois du Grand Chelem, Andy Murray, est relégué au 2e rang chez les têtes de série derrière le 25e joueur mondial, Daniel Evans, le prochain rival de Gabriel.

Dans la section à surveiller la semaine prochaine, il y a le retour de Milos Raonic dans un tournoi ATP sur herbe aux Pays-Bas.

En raison d’un véritable chapelet de blessures, l’ex-finaliste de Wimbledon et troisième joueur mondial n’a plus joué sur le circuit depuis juillet 2021.

Grâce à son classement protégé, Milos fait partie des têtes de série du tournoi néerlandais, avec Wimbledon dans sa mire.

Message spécial 

Nos pensées accompagnent les braves gens qui affrontent et combattent les grands feux.