Collaboration spéciale de Mario Brisebois

POUR OU CONTRE DEUX OU TROIS SETS GAGNANTS EN GRAND CHELEM ET PLUS 

S’il y en a deux qui ne s’enverront pas une carte de Noël, c’est bien les Novak Djokovic et Rafael Nadal.

L’année se termine comme elle s’est déroulée, soit avec une autre discordance dans les opinions.

Après la démission de Djoko à la présidence de l’Association pour partir la sienne ce qui soulève aussi l’ire de Roger Federer, le différend cette fois se situe dans le nombre de sets en Grand Chelem.

Djoko voudrait couper les matchs dans les majeurs à deux sets gagnants alors que Rafa veut et tient à garder le concept de trois.

Djoko établit son argumentation sur le fardeau du calendrier et de la modernisation.

«Nous avons assez de tournois. Onze mois de janvier à novembre représentent le plus long calendrier du sport», dit-il en conférence de presse diffusée chez Actu Tennis.

Avec la moyenne d’âge de 61 ans chez nos téléspectateurs au tennis, il voit aussi là une nécessité d’agir.

«Il faut attirer une nouvelle génération», déclare-t-il.

Nettement plus traditionnaliste, Rafa préfère le statuquo ce qui ne vous surprendra pas.

«Le principe de trois sets gagnants (en Grand Chelem), c’est l’histoire de notre sport. Il faut être solide physiquement et mentalement. C’est pour ça qu’on s’entraîne», plaide-t-il devant les médias.

Modifier n’est pas toujours heureux comme résultat.

«On ne change pas la tradition. On a vu ce que cela a fait en Coupe Davis», affirme-t-il en identifiant le danger.

Au sujet du schisme chez les joueurs causé par Djoko, Rafa a ce commentaire: «Il sait ce que je pense. Point final.»

Êtes-vous pour ou contre deux ou trois sets gagnants en Grand Chelem au nom du spectacle?

DE LA CLASSE COMME PRÉVU…

Une séparation qui se passe dans le plus grand respect est celle entre Félix Auger- Aliassime et son entraîneur Guillaume Marx ensemble depuis l’été 2014 jusqu’à Paris-Bercy au début du mois.

«Merci @felixtennis pour l’extraordinaire aventure et ta confiance toutes ces années. Bon vent et que ça cavale», est le message de Guillaume suite à la fin de son rôle.

En rappel, précisons que Félix travaille maintenant en compagnie de Frédéric Fontang, lequel était déjà dans l’entourage immédiat comme co-entraîneur alors que Guillaume, un bon homme, sera dorénavant en permanence au centre national de Tennis Canda à Montréal pour y développer un autre… Félix.

VASEK POSPISIL RELANCÉ      

Un qui ne voudrait que pas que le calendrier soit terminé, c’est bien Vasek Pospisil.

Sa finale au tournoi 250 de Sofia lui a valu les points requis pour couper son classement de la moitié et plus passant de 148e en début d’année à 61e malgré la série d’annulations de tournois.

Voilà une belle relance de carrière à 30 ans.

Chapeau aussi à son entraîneur Frank Dancevic, qui vit toujours à Montréal.

UN MOIS TROP COURT POUR ALEXIS GALARNEAU 

Alexis Galarneau en est un autre qui voudrait bien prolonger novembre qui achève.

Après son premier titre en carrière au tournoi Future Fayetteville, en Arkansas, le Lavallois a enchaîné la semaine passée en causant la surprise du tour initial au Challenger de Carry, en Caroline du Nord.

Il a éliminé Mackenzie McDonald, 8e favori et ex 56e mondial.

Alexis est famillier avec l’endroit étant la raquette numéro un de l’université de l’État qu’il fréquente depuis cinq ans.

À SUIVRE 

Si la très compliquée année 2020 se termine dimanche avec le match de championnat des finales du Masters à Londres, il n’y a rien d’encore certain quand le tennis va reprendre en 2021.

Le récent concept de bulle à Melbourne pour l’ensemble du calendrier en Australie avec l’arrivée de 500 joueuses et joueurs dès la mi-décembre pour entreprendre leur quarantaine n’est pas réglé, mentionne le gouvernement.

À suivre donc.