Collaboration spéciale de Mario Brisebois

Crédit photo : Tennis Canada

Vous avez une fin d’été occupée, dites-vous? Bianca Andreescu aussi avec le stress.

On se souvient de sa fabuleuse séquence fin août début septembre 2019 à Toronto et New York alors que la jeune raquette de 19 ans s’était littéralement emparée de la scène internationale en gagnant coup sur coup la Coupe Banque Nationale présentée par Rogers et l’Omnium des États-Unis, les deux fois contre Serena Williams en finale pour ajouter à l’exploit.

Or, après une série de blessures qui lui a fait rater 2020 vient l’inéluctable moment de défendre ses points. Dans son cas, il s’agit de très gros points.

Et c’est maintenant, comme la championne en titre cette semaine et actuelle 8e mondiale le sait trop bien.

Vous allez comprendre que la fille devienne plus tendue en action sur le court. C’est rien de moins 2900 points qu’elle doit défendre. Sachez que c’est plus de la moitié de son total de 4431, ce qui risque une exclusion potentielle du top vingt après le stade IGA et Flushing Meadows.

«J’essaie de ne pas trop y penser pour justement ne pas ajouter de pression», mentionne-t-elle très au fait du défi devant elle.

Sa manière de faire?

«J’adopte une attitude bien différente en me disant que «oui, oui, j’ai déjà gagné et je dois le refaire à nouveau», dit-t-elle dans sa façon de se servir de la tension positivement.

«Ça aide à la motivation», explique-t-elle.

VOICI UNE FILLE HEUREUSE

«La semaine a été mémorable avec des victoires devant deux joueuses parmi les 50 premières, ce qui donnera les points requis (elle passera de 220e à 175e) pour disputer dorénavant des tournois plus relevés. Et que dire du support de la foule», a déclaré Rebecca Marino.

SYLVAIN BRUNEAU VOIT REBECCA CONTINUER DE PROGRESSER 

De retour au sujet des classements concernant Rebecca Marino cette fois que réserve l’avenir à 30 ans alors que sa semaine lui permet de bondir de 220e à 175e WTA?

«J’ai d’abord beaucoup de respect envers Rebecca», affirme Sylvain Bruneau, directeur du volet féminin de Tennis Canada.

À son avis, l’âge au tennis féminin ne semble plus vraiment être un obstacle pour continuer de progresser. Beaucoup reste possible à l’entendre.

«De plus en plus de joueuses atteignent maintenant leur meilleur niveau de tennis à compter de 30 ou 32 ans et même 34», explique-t-il.

La semaine prochaine, Rebecca et Bruneau continueront de travailler ensemble à Montréal en prévision des qualifications de l’Omnium des États-Unis qui suivront.

À LA PROCHAINE, SIMONA!

Chose certaine, on ne pourra pas accuser Simona Halep, la favorite sentimentale   numéro un à Montréal suite à ses titres en 2016 et 2018, ne pas avoir tout donné.

Vraiment pas chanceuse au tirage, la 6e tête de série est revenue d’une longue absence (blessure au mollet en mai à Rome) contre l’Américaine Danielle Collins, auteure d’une 13e victoire et venant de remporter Palerme et San José. La Roumaine a repris de la confiance dans la défaite de 6-2, 4-6 et 4-6.

«Je suis positive de la façon dont j’ai joué. C’est inattendu quand même tenir trois heures à haut niveau dans ces conditions contre une fille qui ne perd pas», a commenté Simona.

CHIFFRE DU JOUR: 7

À ne pas en douter, les joueuses sont en forme. Presque la moitié des matchs (7 sur 16) au deuxième tour s’étant réglés in extremis au troisième set. Il faut le faire dans un véritable fourneau.

LA BELLE VIE

En revanche, la junior américaine CoCo Gauff, 17 ans, n’a disputé que cinq petits jeux en deux jours avec l’abandon de Anastasia Potapova à 5-0, mercredi, suivi du forfait de Johanna Konta avant que la première balle ne soit frappée.

POUR UNE BONNE CAUSE…

A sujet de la bonne ou fausse bonne idée de la publicité tennis de Martin Matte et Félix Auger-Aliassime à la télé la semaine de l’Omnium au Stade IGA, on me dit qu’une donation dans les cinq chiffres (25 000$) a été faite à l’Académie Aliassime pour les jeunes.