Crédit photo : Tennis Québec

Collaboration spéciale de Mario Brisebois

PLUS D’UNIVERSITÉS AU TENNIS (7) QUE LE FOOTBALL (5) AVEC L’ARRIVÉE DE L’UQTR, LA NCAA COMME AU CENTRE NATIONAL ET PLUS

Parlez-moi donc d’une très bonne nouvelle.

Alors que le sport est souvent tenu de garder les deux pieds sur le frein en raison de la pandémie, certaines organisations trouvent le moyen d’aller de l’avant.

Ainsi en est-il à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), laquelle joint la Ligue universitaire de tennis.

Il faudra voir quand les activités supervisées de Tennis Québec reprendront avec la pause forcée qui perdure, mais l’acception est néanmoins officielle en ce début avril.

Pas vrai que cela fait grand bien voir qu’une suite se prépare.

Au sujet de la mise en place, sachez qu’elle est entreprise. Plus encore, elle va bon train.

Directeur technique au club intérieur trifluvien 3R et lié à l’enseignement à l’Académie L’Échange, Charles Loranger sera le responsable de la nouvelle formation.

«Cela permettra d’accompagner nos athlètes étudiants du secondaire jusqu’aux rangs universitaires», dit-il, déjà en recrutement des talents.

«Nous sommes très fiers», mentionne Évelyne Fleury, directrice des programmes sportifs à propos de l’addition.

Même si le football monopolise l’attention avec le Rouge et Or de même que les Carabins, le tennis regroupe le plus d’institutions (7) que le ballon ovale (5).

Outre l’UQTR, il y a Concordia, l’ÉTS (École des technologie supérieure), Laval, McGill, Montréal et Sherbrooke.

Le niveau est élevé, les Carabins ayant mérité des titres canadiens ces dernières années.

Pour le moment, le tennis ne portera pas le nom des Patriotes. Le Rouge et Or a eu sa période d’attente pour des modalités il y a quelques années.

Pour revenir au recrutement, le bassin excède largement la Mauricie pour l’UQTR opérant dix campus à Drummondville, Joliette, Longueuil, Saint-Hyacinthe et plus encore.

LA NCAA «À LA QUÉBÉCOISE» COMME RAREMENT 

Toujours sur la scène universitaire, aux USA cette fois, la rencontre Wake Forest (10e  au pays) à North Carolina State (25e) en conclusion du calendrier régulier, à Raleigh en fin de semaine, ressemblait aux entraînements au Centre national, à Montréal, avec deux «gradués» en action.

Taha Baadi a été l’étoile dans la victoire de Wake Forest avec une victoire en double avant d’enchaîner avec un autre gain en simple.

La  journée québécoise a été complète. Alexis Galarneau, raquette numéro un de son institution, a remporté son double alors qu’il était en congé en simple.

À vrai dire, il ne manquait que leur entraîneur Marin Laurendeau sur place pour que Raleigh devienne Montréal!

HOMMAGE À ALEXIS GALARNEAU ET SUITE DÈS MAINTENANT 

Capitaine de son université, Galarneau a été honoré de façon spéciale par North Carolina State pour ses cinq ans d’implication qui se terminent.

Le prochain rendez-vous au jeu viendra vite. Ce sera dès mardi jusqu’à dimanche pour le Championnat régional ACC, à Rome, en Géorgie.

TELLE MÈRE, TEL FILS, ET AUTRES NOUVELLES INTERNATIONALES

Un beau moment familial est survenu dans le sport la fin de semaine avec la victoire de Stefanos Tsitsipas en finale du Masters de Monte Carlo 40 ans après sa maman.

Joueuse soviétique, Ioulia (Julie) Sergueïeuva Salnikova, avant d’être naturalisée grecque, avait inscrit son nom au mur d’honneur bien avant son fils, ayant gagné le titre junior en 1981.

AUSSI TEL PÈRE, TEL FILS

Pour poursuivre avec les histoires de famille, Cruz Hewitt est le nouveau champion junior d’Australie sur la terre battue chez les 12 ans. Il a de qui retenir, son père, Lleyton, ayant été l’ex-numéro un mondial.

REVOICI ROGEUR 

C’est confirmé: Roger Federer ira à Paris jouer Roland-Garros, décalé d’une semaine, soit du 30 mai au 13 juin, ce qui est loin d’un automatisme. Primo, il n’a joué que deux matchs cette année et deuxio, il n’a disputé le seul Grand Chelem sur terre battue qu’une fois en remontant en 2016.

LE VACCIN AVANT LE TENNIS

Les forfaits sont nombreux au tennis féminin à Stuttgart, mais personne ne peut en vouloir à Victoria Azarenka, celle-ci ayant une très bonne raison. Elle a annoncé qu’elle   priorisait cette semaine le… vaccin.

CITATION 

«Nous sommes chanceuses de l’avoir!»

– Ce compliment est celui de la capitaine canadienne Heidi El Tabakh après que Leylah Annie Fernandez ait complètement assumé son rôle de chef de file malgré ses 18 ans en bataillant un peu plus de cinq heures pour enlever ses deux matchs dans la victoire unifoliée en Serbie en confrontation de barrage de la Coupe Billie Jean King.